poésie d’avant : sans nom

circa 2017>2022

Mes mots sur le vent planent comme des cerfs-volants
À la solitude du goéland s’oppose le sable du temps
Quand l’eau salée de mes joues mue la terre en boue
je regarde les moulins à vent et je pense à vous

la rame qui s’enfonce dans la mer n’efface pas le goût amer
chaque remous, chaque coup dans l’eau laisse la mer de marbre

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Le goût amer des larmes qui tombent dans la mer,

ne modifie pas le goût de la sève qui irrigue l’arbre.

Entre chien et loup, un rayon de lumière meurt dans vos yeux


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