poésie d’avant : Maintenant

ante 2022

tu as usé et trop abusé
tu as rusé et trop diffusé
tu as volé et tu as spolié
tu as volé et tu as gagné

tu ne m’amuses pas
je suis fa-ti-gué de faire le gué
je ne t’accuse pas
je me dresse devant toi
je te juge contre moi
le peuple dictera sa loi
les tribunaux dans la rue
Les matraques de tes macaques
frappent frappent frappent et frappent
frappent frappent frappent et frappent
[dans le vide évidement]
les apparences sont trompeuse
nos blessés sont nos meilleurs armées
tes victoires sont honteuse
nous sommes à mains nues
d’hommes à hommes
comme à Rome

dresse des barricades
arme les camarades
et tape dans le tas
tape dans le tas
tape dans le tas
tape dans le tas

je découvre tous les jours des injustices
que tu caches à grand renforts de police
tes milices défilent masquées
dans les villes dévastées
bien équipée et sur armées
nous sommes à mains nues
mais nous sommes la rue

sort de ta tour d’ivoire
descend voir
la couleur de mes yeux
ne te cache pas derrière eux
tes voitures belles et chères
sont faites de notre chair
tes habits doux et précieux
viennent de nos cieux
mais c’est ici que tu me tues
mais c’est ici que tu nous tues
pour des églises et pour ton dieu
plus tu règnes plus je saigne
plus tu comptes moins je compte

les bœufs cannibales
les poissons aux œstrogènes
les poulet en hlm
les vaches en GPA
les volailles aux ailes cassées
les cochons les cochons les cochons
les cochons les cochons les cochons
les cochons les cochons les cochons

regarde moi face de cancrelat
ne joue pas ne joue pas avec moi
regarde moi face de cancrelat
ne me prends pas pour un contrepoids

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