Un dernier c’est fini, fini fini, puis un je t’aime et un baiser sans l’effet escompté mais avec un : « tu vois je continue à te rejeter ». Il faut accepter, se retourner, oublier autant que possible et continuer. Nous pensons pouvoir changer, et c’est faisable quand il y a l’envie derrière, mais sans envie, j’en suis certain, c’est impossible. J’ai essayé, j’aurai pu presque y arriver, mais l’envie d’être quelqu’un d’autre a disparu sur une phrase couperet qui a signalé la fin « tu vois je continue à te rejeter ».
Je ne peux, ni ne veux être ton compagnon, tu en trouveras d’autres sur ton chemin, je voulais être ton intime, ton amant, ton homme, mais c’est trop pour toi, je resterai donc comme le père de ton fils.
Je sais que cela aurait pu être bien, deux êtres qui se tiennent la main sur le chemin de la vie et qui avancent ensemble, mais mon être à un corps, un corps avec des besoins et des envies, j’ai besoin de manger mais j’ai envie d’une tarte à la rhubarbe, j’aime les comédiens sur les planches mais j’avais envie de toi dans ma vie.
Envie de toi, de tes gestes précis et élégants, envie de tes envies gastronomiques, de tes divertissements, de ta militances mais aussi envie d’échanger des idées, des critiques, sans parler des envies de ton corps, de ta peau, de ta bouche, de tes recoins intimes, de ton goût, de ton odeur. J’avais envie de toi, quand toi tu ne voulais, in fine, qu’un compagnon.
Il y aurait sans doute tellement d’autres choses à dire, mais à quoi bon ? nous ne voulons pas, plus …

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