Étiquette : poèsies

  • poésie d’avant : Zéro

    poésie d’avant : Zéro

    ante 2019

    Une fine couche craque
    Les pieds s’enfoncent
    Le vent siffle une mélodie triste

    un tango glacé danse devant mes yeux
    J’esquisse une trame avant d’être vieux
    J’entends tomber une étoile devant un dieu
    Quand le froid envahi la ville, je suis heureux

    Mais comment glisser sur une dalle
    Et oublier de chavirer en humant
    Ton parfum celui des …

    Ne prend pas le train,
    Ne tombe pas dans le train train
    Car il faut de l’entraînement

  • poésie d’avant : Orage

    poésie d’avant : Orage

    ante 2019

    Viens avec moi
    Prends ma main
    laisse toi laisse toi aller
    fermes fermes les yeux

    Écoute La terre sèche et rêche,
    lourde d’odeurs creusées par la rivière,

    Cavale cavale sur le souffle du vent
    Emporte les rêves et les amants
    Cavale cavale sur le souffle du vent
    Claquent les éclairs et l’orage du temps

    Peinture rupestre sur boîte vocale
    Je tends ma main vers les étoiles
    Que se noient les îles
    Que la mer monte
    Que les barques et les navires s’accrochent

    Quand l’orage claque,
    Quand l’air est électrique
    Quand Le vent se lève, les nuages se bousculent, les oiseaux se cachent, et le silence s’installe, moi je relève mon col, enfonce mes mains dans les poches et je relève la tête
    Mes pas s’enfoncent dans la terre

  • poésie d’avant : Plage

    poésie d’avant : Plage

    ante 2016

    je tourne sur une plage obscure
    en peignoir multicolore
    j’ai mal à la tête dans ce décor
    je n’ai pas fini de suivre ma cure

    les cachets me glissent des mains
    et le sable ravi les avale
    je glisse sur la pente que je dévale
    ma chérie je reviendrai demain

    je fraie un chemin dans les ronces
    je navigue à vue sans but
    tel un mannequin en rut
    qui ne rêve que de pierre ponce

    je bégaie je déraille je suis perdu
    les arbres me griffent me marquent
    le marbre sous mes pieds m’arnaque
    ses desseins sont trop tordu

    j’esquisse un pas de danse avec un tas d’os
    et tu m’arraches en dehors du tempo
    sans préavis tu me couches sur le capot
    et enfourne dans un râle le colosse