Radio SoK

Le son de SoK, éclectique et visuel, spirituel et dansant, il traverse les époques et la planète dans une histoires sans fin, suivez le son.

le contexte :

Nous sommes dans un futur antérieur vaguement steam-punk, mais pré-apocalyptique sûrement. Comme d’habitude une guerre menace, mais cette fois si elle sera à proximité. Les gens ont peur et certains cherchent un exutoire à leurs peurs. Beaucoup sont récupéré par les forces gouvernementales qui préparent leurs volontaires à devenir de la chair à canons, il est offert à chacun un maître, une tenue, et des valeurs étroites faites de fidélité, obéissance et soumission. La peur de l’inconnu les plonge dans un quotidien calibré, très calibré. Ils vont mourir, mais ils ne veulent pas le savoir, ils veulent ne pas y penser. La bande son pourrait être « the wall de Pink Floyd » mais ne nous attardons pas sur le contexte de l’histoire. Radio SoK va vous entraîner vers d’autres sentiments, d’autres sensations que la peur et son cortège de soumission, cela ne veut pas dire que cela sera toujours gai … hahaha

Chap 1

Dans une rue obscure, abandonnée, qui longe un mur abîmé et quasi infini, une route cabossée sous une pluie battante, passe devant une porte éclairée par un lampadaire jaunâtre et cachée par un buisson touffu dans lequel une guirlande de noël clignote lentement. les gens d’ici se fichent de vous plaire ou de vous rassurer, si vous êtes là c’est que vous n’êtes pas des autres, si vous êtes là c’est que vous savez, et si vous êtes là c’est que vous avez confiance. Une sonnette qui semble ne pas fonctionner, une petite trappe s’ouvre derrière une grille :  » ouais ? »  » je viens me changer les idées, je viens me charger » Toutes les personnes au courant connaissent cette phrase.  » t’as ce qu’il faut ? » « oui tout est là » avec un index qui tourne sur la tempe. La trappe se referme, quelques minutes passent, c’est long, très long. puis un clac discret et la porte s’entrouvre légèrement. il faut être rapide car elle se bloque dans les 30 secondes. Un long couloir part sur la gauche, éclairé par la même guirlande que dehors, il monte sur une dizaine de mètres, puis redescend par une volée de marche qui demande une attention soutenue, avec des angles qui mènent à d’autres montées et descentes, à chaque fois des montes-charges sont présent avec un logo handicapé fluorescent, et oui. Le trajet semble long, la légende dit qu’il a été conçu pour que chacun s’oublie et pour donner l’impression de sortir d’un labyrinthe, et de se sentir victorieux, d’ailleurs de part et d’autres des portes sont disséminées avec des logos étranges, et les habitués savent que les trajets différent d’une fois à l’autre. Au bout du couloir un vaste hall, comme un vestiaire de sport, avec un portique et des déguisements, il est conseillé mais pas obligatoire de se changer pour se libérer de son quotidien, tout est accepté, de la nudité la plus totale au déguisement le plus farfelu, si vous ne supportez pas de voir vos congénères tel qu’ils se sentent, il est encore temps de partir, en vrai vous pouvez partir quand vous voulez, c’est juste une blague pour se moquer des autres de ceux qui ont peur. bref. il règne dans cette pièce un brouhaha qui vous prend dans la dernière dizaine de mètre avant d’y arriver. Pas de musique, juste le bruit des personnes qui arrivent, des personnes qui se changent, des personnes qui partent, des rires, des mots et des frottement de tissus. Au fond du hall une grande porte richement ornementée, des figures de cirques en couleur et cinq rangées de tresses multicolores espacées d’un mètre qu’il faut écarter pour passer. puis un nouveau couloir silencieux celui-ci, il est décorée d’une feutrine mat épaisse qui absorbe un maximum de sons, nous ne entendons pas, les angles sont éclairé de néons blancs rectilignes, un nouveau rideau de tresses blanche et nous arrivons pile poil pour le début du spectacle, une immense pièce ronde au mur en plâtre à la gréco-romaine avec dessiné les constellations astrologique, devant des piliers de granit brut d’un mètre de diamètre et nervuré de noir, ils sont espacé de 4 à 5 mètres, la voute semble ouverte avec l’œil ne s’habitue à cette pénombre, puis apparaissent des étoiles lumineuse, qui cachent les traits d’un décor impossible encore à préciser. A l’opposé, de la porte d’entrée minuscule au regard de la pièce une petite scène légèrement surélevée entourée d’une vingtaine de tables de tailles diverses de 1 à 8 personnes avec une nappe blanche, des chaises au velours rouge sombre, ou sont servi des victuailles et des boissons. l’espace semble occuper un petit quart de la surface, à un endroit ou il manque le bas d’un pilier, dont le haut fait comme une toile de cirque, rouge et jaune. La foule bigarrée est installée et bavarde tranquillement pendant que les derniers arrivants s’installent sur les tables restantes. d’un coup un silence et :

Directement dans le vif, nous sommes heureux de vous recevoir et de vous annoncer, fièrement et orgueilleusement, « la vie est un spectacle, il est triste il est gai, mais il est éphémère. Amusez-vous, aimez-vous et même si vous le voulez battez-vous, mais, pour l’instant, nous, nous allons vous faire rêver en vous emmenant dans une contrée marine chaude et luxuriante, une île qui a tout pour être paradisiaque si le paradis pouvait exister, une île ou vous pourrez chanter en dansant au rythme de guitares, de cuivres et de percussions et … « 

restons un peu dans ce subtil groove, laissez bouger vos jambes, videz-vous la tête, relaxez-vous connaissez-vous un meilleur moyen que la danse ? Oui ? et bien tant mieux, ou plutôt tant pis, car ici et maintenant nous allons nous occuper de vos corps en passant par vos oreilles, vous ne savez pas danser, levez-vous et écoutez, vos corps seront maladroit, au début, puis …

c’est doux c’est bon, c’est suave, mais encore un peu triste alors

cette jeune femme et son groupe étaient jeune et pleins d’entrains, elle faisait rêver les hommes et quelques femmes aussi, qui sait aujourd’hui ce qu’elle inspire, toujours est-il qu’il y a toujours quelqu’un quelque part qui rêve d’une autre vie

même si vous refusez de danser, ces rythmes font chalouper les démarches, tanguer vos directions, onduler vos esprits, n’est-il pas ?

la jeunesse est charmante et orgueilleuse, elle possède pouvoir de ne pas savoir et d’avoir tout à conquérir, quand la vieillesse ne peut que se désoler de ce qu’elle n’ a pas fait