Catégorie : Textes

  • poésie d’avant : écoute

    poésie d’avant : écoute

    ante 2019

    Écoute
    Écoute
    Écoute
    La voix sur la route
    Comme une tristesse
    Qui t’envoûte et tresse
    Une mélodie infinie
    La lune éclaire tes yeux
    Mais ce n’est qu’un jeu
    Comme une tristesse
    Qui t’envoûte et tresse
    Une mélodie infinie
    Les étoiles s’étalent
    Dans le firmament
    Et je t’entends quand
    Tu mens,
    Tu mens
    Tu mens
    Tu mens
    Mais je sais que tu sais que je sais
    Les étoiles brillent dans le ciel
    Et la lune s’amuse dans le noir
    Du reflet de ton ombre dans le soir
    Sèche tes larmes les mensonges
    Sont des rêves quand vient la nuit
    Mais je sais que tu sais qu’il sait
    Alors mets tes jolies chaussures
    Et ta belle robe, je t’assure
    Que nous allons danser,
    Que nous allons chanter
    Que nous allons boire
    Que nous allons boire
    Jusqu’au matin
    Le sommeil t’embrasse
    Et nous regarderons
    Le soleil en face
    Et nous nous brûlerons
    Déchirant les tyrans
    Éclatant les tympans
    Nous hurlerons de joie
    Face aux bourgeois
    La fesse à l’air

  • poésie d’avant : sans nom

    poésie d’avant : sans nom

    ante 2019

    Je t’agace et tu me menaces
    Nous ne sommes pas de la même race
    Tu batifoles et j’en raffole
    Mais il est bien évident que tu m’affoles
    Lève les mains je mets un coup de reins
    Cela ne sera pas fait en vain
    Je t’astique quand tu mastiques
    Il n’y a rien de bien fantastique
    Un fantasme dans le marasme
    Bouge de là je ne suis pas un ectoplasme

  • poésie d’avant : Après 2

    poésie d’avant : Après 2

    ante 2022

    je ne te retrouverai pas à la porte du garage
    ce n’est plus de notre âge
    nos moteurs ne font pas plus de bruit
    que les nuages dans le ciel la nuit
    nos corps sont chaque jour plus présent
    nos pas chaque jour plus lent
    nos souvenirs s’estompent
    et de plus en plus souvent
    nous nous trompons
    mais tu es là et je suis las
    mais je te lasse quand je suis là
    nous n’avons plus rien à nous dire
    nous n’avons plus d’éclat de rire
    mais nos mains finissent
    ce que commence l’autre
    rompant l’épeautre
    du pain dur comme la cilice
    nos promenades tristes
    devant le cimetière
    ou ont été mis en terre
    tous nos amis
    avec qui nous avons rit
    le patron aussi est là
    il n’est plus si fier
    dans sa bière
    mais il est temps de regagner
    notre tanière
    de boire la soupe chaude

    nuage
    je serai derrière le cimetière
    regardant tourner la terre

    son chant se fait refrain
    entêtant, nostalgique et amoureux

    ce n’est plus de notre age