Une fine couche craque Les pieds s’enfoncent Le vent siffle une mélodie triste
un tango glacé danse devant mes yeux J’esquisse une trame avant d’être vieux J’entends tomber une étoile devant un dieu Quand le froid envahi la ville, je suis heureux
Mais comment glisser sur une dalle Et oublier de chavirer en humant Ton parfum celui des …
Ne prend pas le train, Ne tombe pas dans le train train Car il faut de l’entraînement
Viens avec moi Prends ma main laisse toi laisse toi aller fermes fermes les yeux
Écoute La terre sèche et rêche, lourde d’odeurs creusées par la rivière,
Cavale cavale sur le souffle du vent Emporte les rêves et les amants Cavale cavale sur le souffle du vent Claquent les éclairs et l’orage du temps
Peinture rupestre sur boîte vocale Je tends ma main vers les étoiles Que se noient les îles Que la mer monte Que les barques et les navires s’accrochent
Quand l’orage claque, Quand l’air est électrique Quand Le vent se lève, les nuages se bousculent, les oiseaux se cachent, et le silence s’installe, moi je relève mon col, enfonce mes mains dans les poches et je relève la tête Mes pas s’enfoncent dans la terre
Un dernier c’est fini, fini fini, puis un je t’aime et un baiser sans l’effet escompté mais avec un : « tu vois je continue à te rejeter ». Il faut accepter, se retourner, oublier autant que possible et continuer. Nous pensons pouvoir changer, et c’est faisable quand il y a l’envie derrière, mais sans envie, j’en suis certain, c’est impossible. J’ai essayé, j’aurai pu presque y arriver, mais l’envie d’être quelqu’un d’autre a disparu sur une phrase couperet qui a signalé la fin « tu vois je continue à te rejeter ».
Je ne peux, ni ne veux être ton compagnon, tu en trouveras d’autres sur ton chemin, je voulais être ton intime, ton amant, ton homme, mais c’est trop pour toi, je resterai donc comme le père de ton fils.
Je sais que cela aurait pu être bien, deux êtres qui se tiennent la main sur le chemin de la vie et qui avancent ensemble, mais mon être à un corps, un corps avec des besoins et des envies, j’ai besoin de manger mais j’ai envie d’une tarte à la rhubarbe, j’aime les comédiens sur les planches mais j’avais envie de toi dans ma vie.
Envie de toi, de tes gestes précis et élégants, envie de tes envies gastronomiques, de tes divertissements, de ta militances mais aussi envie d’échanger des idées, des critiques, sans parler des envies de ton corps, de ta peau, de ta bouche, de tes recoins intimes, de ton goût, de ton odeur. J’avais envie de toi, quand toi tu ne voulais, in fine, qu’un compagnon.
Il y aurait sans doute tellement d’autres choses à dire, mais à quoi bon ? nous ne voulons pas, plus …
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