Auteur/autrice : andrea

  • poésie d’avant : Zéro

    poésie d’avant : Zéro

    ante 2019

    Une fine couche craque
    Les pieds s’enfoncent
    Le vent siffle une mélodie triste

    un tango glacé danse devant mes yeux
    J’esquisse une trame avant d’être vieux
    J’entends tomber une étoile devant un dieu
    Quand le froid envahi la ville, je suis heureux

    Mais comment glisser sur une dalle
    Et oublier de chavirer en humant
    Ton parfum celui des …

    Ne prend pas le train,
    Ne tombe pas dans le train train
    Car il faut de l’entraînement

  • poésie d’avant : Orage

    poésie d’avant : Orage

    ante 2019

    Viens avec moi
    Prends ma main
    laisse toi laisse toi aller
    fermes fermes les yeux

    Écoute La terre sèche et rêche,
    lourde d’odeurs creusées par la rivière,

    Cavale cavale sur le souffle du vent
    Emporte les rêves et les amants
    Cavale cavale sur le souffle du vent
    Claquent les éclairs et l’orage du temps

    Peinture rupestre sur boîte vocale
    Je tends ma main vers les étoiles
    Que se noient les îles
    Que la mer monte
    Que les barques et les navires s’accrochent

    Quand l’orage claque,
    Quand l’air est électrique
    Quand Le vent se lève, les nuages se bousculent, les oiseaux se cachent, et le silence s’installe, moi je relève mon col, enfonce mes mains dans les poches et je relève la tête
    Mes pas s’enfoncent dans la terre

  • c’est fini, fini, fini

    c’est fini, fini, fini

    Un dernier c’est fini, fini fini, puis un je t’aime et un baiser sans l’effet escompté mais avec un : « tu vois je continue à te rejeter ». Il faut accepter, se retourner, oublier autant que possible et continuer. Nous pensons pouvoir changer, et c’est faisable quand il y a l’envie derrière, mais sans envie, j’en suis certain, c’est impossible. J’ai essayé, j’aurai pu presque y arriver, mais l’envie d’être quelqu’un d’autre a disparu sur une phrase couperet qui a signalé la fin « tu vois je continue à te rejeter ».

    Je ne peux, ni ne veux être ton compagnon, tu en trouveras d’autres sur ton chemin, je voulais être ton intime, ton amant, ton homme, mais c’est trop pour toi, je resterai donc comme le père de ton fils.

    Je sais que cela aurait pu être bien, deux êtres qui se tiennent la main sur le chemin de la vie et qui avancent ensemble, mais mon être à un corps, un corps avec des besoins et des envies, j’ai besoin de manger mais j’ai envie d’une tarte à la rhubarbe, j’aime les comédiens sur les planches mais j’avais envie de toi dans ma vie.

    Envie de toi, de tes gestes précis et élégants, envie de tes envies gastronomiques, de tes divertissements, de ta militances mais aussi envie d’échanger des idées, des critiques, sans parler des envies de ton corps, de ta peau, de ta bouche, de tes recoins intimes, de ton goût, de ton odeur. J’avais envie de toi, quand toi tu ne voulais, in fine, qu’un compagnon.

    Il y aurait sans doute tellement d’autres choses à dire, mais à quoi bon ? nous ne voulons pas, plus …