Catégorie : Souvenirs

  • Sélection musicale : Libertango

    Sélection musicale : Libertango

    R.GALLIANO & M. PORTAL – Libertango – 1997

    Une belle version d’un tube lancinant créé par Astor PIAZZOLA

  • Sélection musicale : Le sud

    Sélection musicale : Le sud

    N. Ferrer – Le sud – 1975

    Malgré une pochette, ambiguë, cette chanson, 50 ans après continue de faire mon bonheur

    C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane
    A l’Italie
    Il y a du linge étendu sur la terrasse
    Et c’est joli

    On dirait le Sud
    Le temps dure longtemps
    Et la vie sûrement
    Plus d’un million d’années
    Et toujours en été.

    Il y a plein d’enfants qui se roulent sur la pelouse
    Il y a plein de chiens
    Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges

    Il ne manque rien

    On dirait le Sud
    Le temps dure longtemps
    Et la vie sûrement
    Plus d’un million d’années
    Et toujours en été.

    Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre
    On le sait bien
    On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
    On dit c’est le destin

    Tant pis pour le Sud
    C’était pourtant bien
    On aurait pu vivre
    Plus d’un million d’années

    Auteurs: Ferrer

    Compositeurs: Ferrer

    Editeurs: Beuscher Arpege

  • Sélection musicale : Alice et Alfred

    Sélection musicale : Alice et Alfred

    J. GUIDONI – Tous des putains – Alice te Alfred – 1985

    Quand cette chanson me rentre dans la tête elle y reste un moment !!! Merci Jean 😘✨

    Questionnez pas la vieille
    Qui entre à petits pas
    Car elle est dure d’oreille
    Et ne répondrait pas
    À vos traits de malice
    Ou de curiosité
    Laissez, laissez Alice
    Boire sa tasse de thé
    Observez-la qui lèche
    Son gâteau brioché
    On voit bien que la blèche
    N’a pas fait que lécher
    Le sucre des gaufrettes
    Que de jeunes paysans
    A la foire de la Frette
    Offraient à ses quinze ans
    Sachez qu’ensuite Alice
    Sut se montrer s**y
    Près d’un empereur du vice
    De passage et qu’ainsi
    Le gentil Fragonard
    Fit ses premières saisons
    De bouic en bobinard
    De bousbir en boxon
    Alice y batifole
    Amassant la monnaie
    Pour, fin des années folles
    Entrer au Chabanais
    Dont elle épuise les hôtes
    Avant que d’épouser
    Le maquereau de la haute
    Qui tient ce claque aisé
    La république cruelle
    En bouclant son f***oir
    Seule changea la maquerelle
    En dévote notoire
    C’est ainsi que les radasses
    Ont de vibrants adieux
    La toute dernière des passes
    Elles la font avec Dieu
    Respectez la clôture
    Rafraîchie tous les ans
    D’une verte peinture
    Par ce rhumatisant
    Ce doux vieillard qui taille
    Ses roses en espalier
    Il a mené bataille
    Et si vous le vouliez
    Sortirait de sa housse
    L’uniforme fatigué
    D’un ancien petit mousse
    Qu’a beaucoup navigué
    Qui en a vu de raides
    De vertes et de salées
    Laissez, laissez Alfred
    Soigner ses azalées
    Car la profonde France
    Pourrait juger vilain
    Comment dès Recouvrance
    L’enfant vêtu de lin
    S’épargnait les tortures
    De la dèche, dit-on
    En forçant sa nature
    De fier marin breton
    Comment lui vint des filles
    Les courbes et la diction
    Et comment à la quille
    Lui vint la vocation
    Comment en fin de semaine
    Ils se pressaient chez Graff
    Les parrains par dizaines
    Du cher petit mataf
    Qu’était plus de la Royale
    Bien qu’il eût un hamac
    Entre Blanche et Pigalle
    Tendu entre deux macs
    Quand la nuit parisienne
    Installait ses tropiques
    Autour de la vespasienne
    Du bas de la rue Lepic