blog

Andrea CAPEZZA

24-06-2022 crash en deux roues

Je me suis gaufré, étalé comme une crêpe, je voulais tourner à droite à vélo quand j’en ai vu un arriver en face, mais sur sa voie de gauche, un cout de guidon tout simple, mais sur une de ces putains de plaques de marbres posée sur les rues du centre-ville de Dijon et quand il pleut un peu cela ne pardonne pas, alors quand il déluge comme il délugeait mercredi vers 16 h, je ne vous raconte pas enfin juste ce qu’il faut. Depuis, je souffre sur tout le côté droit de la poitrine, mais rien de cassé. La chance. 
J’aimerais vous raconter ce qu’il s’est passé, mais parfois, ça ne vient pas, pas d’intérêt, l’écriture est une habitude et quand on perd le fil, il est parfois dur de le retrouver. 
En tous les cas pas de sport pendant qq jours non plus
J’espère revenir bientôt dans la course.
La bise. 

12-06-2022 du « Tour de Cote d’Or » aux élections législatives

Une journée longue, petit à petit, nous nous acheminons vers la nuit la plus courte de l’année et les températures montent. Le ciel se zèbre régulièrement de magnifiques éclairs. Une sortie en voiture dans la campagne du nord de Dijon, pour apporter le ravitaillement à une dizaine de fondu qui ont décidé de faire le tour de Cote d’Or. Rouler en voiture les fenêtres ouvertes est agréable, pas très économes en ces temps de fortes augmentations des prix, mais c’est agréable d’entendre le vent et de voir le paysage défiler. Tarek et son club (VCPA) ont décidé de créer le tour de Cote d’Or, 315 km pour 2 900 mètres de dénivelé, pour 11 h 30 sur la selle. Honnêtement ? Ils sont fous, mais très sympas. 
Jour d’élection, premier tour des législatives, j’espère que la gauche va retrouver des couleurs et un peu d’ambition sociale et écologiste. En tous les cas le centre-ville de Dijon, mon bureau, le 22 est très bien. En tous les cas un dépouillement qui c’est encore une fois bien passé merci Michel … 

11-06-2022 de nulle part à ici en passant par le japon médiéval

Je viens de parcourir le site de Lydie Jean-Dit-Pannel. Cette artiste fait un périple de son atelier à la ville de Nowhere aux Etats-Unis. Tous les jours, elle poste un résumé. Pendant qu’elle voyage pour nulle part et nous propose sont journal, je me rends compte que je vous propose le mien pour ici, pour moi et pour ici. Ici, c’est nulle part aussi. et nowhere c’est now here ….
Pendant qu’elle essaie de donner un sens à sa vie en allant loin, j’essaie de me créer des routines qui me permettent de donner un sens à la mienne. J’ai un amour et des enfants et une famille cela donne déjà du sens à une vie. Je sais par expérience que l’amour peut être fugace, et s’envoler à n’importe quel moment, et j’essaie d’en gouter chaque instant tant qu’il est là. Ma fille est en âge de trouver son propre sens et mon fils va bientôt devoir affronter la société sans nous. Quant à ma famille, elle a longtemps été un repère, positif et négatif, mais là, aujourd’hui mes frères et sœurs gèrent leurs propre famille aussi bien qu’ils le peuvent en essayant de ne pas tomber dans le chaos. Il reste ma mère, elle vit seule dans une immense maison, j’aimerais être plus proche, mais … 
Toujours est-il que je suis là et j’y suis bien, si je ne pense pas trop autres, mais les tensions arrivent, notamment financière. Je dois encore de l’argent de ma reprise de l’imprimerie, je ne remercierai jamais assez ce connard de Jérôme Gaillard. Mais j’avoue avoir été bien stupide aussi, peut-être, un jour, aurai-je le courage de raconter pourquoi ici. Je ne m’étais pas aperçu que les virements pour le syndic ne passaient plus depuis trois mois. Il faut changer les courroies, le condenseur et l’autoradio de la voiture de la voiture. J’espère que j’aurai ma retraite complémentaire dans pas trop longtemps.  
j’ai commencé un livre sur la Bourgogne : « Les Téméraires (quand la Bourgogne défiait l’Europe) » de Bart Van Loo; il est sur ma table de chevet et raconte l’histoire de la Bourgogne, j’aimerais faire un arbre généalogique des différents personnages qui ont régné sur ce duché.
Et j’ai mis dans mon sac « La pierre et le sabre » de Yosikawa un roman en deux tomes qui se déroule dans le Japon médiéval, je me dis que je ferai bien un annuaire avec les différents personnages pour m’y retrouver 🙂 avec ses noms inhabituels … 

09-06-2022 je plante un arbre

Je suis assez satisfait d’avoir créé un salon de discussion sur mon site. Il est tout simple, mais c’est très bien. J’essaierai d’installer la vidéo prochainement. En attendant, j’essaie des extensions pour placer mon arbre généalogique. J’ai commencé à bosser la première fois sur le mien un peu après la naissance d’Althea ma fille. Mais il y a peu, je me suis rendu compte de la complexité et surtout de l’inutilité que cela représente, il suffit qu’une de mes ancêtres ait trompé son époux, ou ce soit fait violer pour que le nom et les ascendances soient fausses, du coup, j’ai fait le test ADN de MyHeritage, mais tant qu’une majorité ne sera pas testée, cela sera vain. La question est : est-ce que je souhaite réellement retrouver tous les membres de ma famille ? Et est-ce que je souhaite que la population mondiale soit génétiquement tracée ? Dans un monde parfait, non capitaliste, cela pourrait ne pas poser de problème, mais ici, ils sont fichus de nous pondre des lois qui nous obligerait ou nous interdirait en fonction de nos gènes, bref, je continue malgré tout, mais sans grande conviction. 

08-06-22 retraite progressive, objectifs et site internet

Je prépare ma retraite progressive, un dispositif accessible à partir de soixante ans et pour les personnes qui travaillent à temps partiel. J’aurai pu commencer il y a six mois, mais bon dieu l’administratif n’est pas du tout mon truc. Il faut télécharger les documents, et ils ne sont pas faciles à trouver, puis il faut les imprimer et nous n’avons pas d’imprimante à la maison, puis récupérer et imprimer tous les documents demandés et les envoyer. Suite dans les jours suivants. C’est mon objectif.
En parlant d’objectif, voici les miens actuellement : 
1) Courir tous les deux jours au moins 4 km (pour l’instant, je suis à 5 km tous les deux jours.)
2) Passer et rester en dessous de 82,5 kg (pour l’instant, je déborde au moins une fois par semaine.)
3) Faire ma demande de ma retraite progressive
Le troisième point devient le premier …
Pourquoi, je fais ce blog ? Pour de multiples raisons. Une des première est l’envie de sortir des réseaux sociaux, je pense que l’idée de départ de ces réseaux était excellente, permettre à toutes les personnes du monde d’être en contact. Mais finalement, pour des raisons économiques, ils ont choisi d’appliquer le « Plus Petit Commun Dénominateur », nous traiter comme des gosses et manipuler ce que l’on voit à l’écran, des personnes apparaissent et disparaissent de mon fil sans que j’ai fait quoi que ce soit, quand un ami est banni, il ne l’est pas parce qu’il ma « choqué » mais parce qu’il a « choqué » les règles du réseaux que nous sommes obligé d’accepter sans pouvoir donner notre avis. Je rêve d’un réseau qui nous interroge au départ (avec possibilité de changer d’avis quand on veut) : que voulez-vous voir en priorité ? Quel niveau de violence acceptez vous ? Quel niveau politique ? Quel niveau de sexualité ?Etc., et bien évidemment, en fonction de l’âge et chaque statut est signalé en fonction des niveaux d’acceptations précités par celui qui le fait avec possibilité de dénoncer ceux qui ne respectent pas le jeu, bien évidemment chaque dénonciation serait jugée par un « tribunal » de volontaire. Puis il pourrait y avoir des sondages pour savoir quelles fonctionnalités seraient souhaitée par la communauté … Mais vu le succès des réseaux sociaux actuellement, je pense que les gens s’en branlent, ils ne défendent déjà par leurs services publics alors… je sais cela ne semble pas avoir grand-chose à voir et pourtant …
La seconde, est l’envie de tenir un journal, d’essayer de me remémorer la journée, de mettre à plat certains projets et certaines idées de montrer quelques photos et une partie de ce que je suis ou voudrait être …  
Le fait de gérer un site internet est une autre motivation, de tenter de créer un nouveau type de réseau sur la base des bannières d’antan. J’ai créé sur mon site une page où il y a des bannières correspondant aux sites de mes amis, et j’espère trouver le moyen pour que les gens puissent dialoguer avec moi quand je suis là où me laisser un message en cas d’absence, un peu sur le principe  » tiens, on passait devant on s’est arrêté » … Bien sûr, cela ne remplace pas les vrais contacts, et tout le monde n’a pas de site internet, mais cela permet de garder certains liens avec les amis au loin sans succomber au pouvoir des Gafam … 

07-06-22 piscine et j’accroche des histoires pas finies

Ce soir, j’ai bossé sur le site en finalisant le modèle de réservation, j’ai encore quelques traductions à finaliser ainsi que quelques paramètres, mais je pense sérieusement proposer ce module au Cercle et au Club de Hockey de Dijon … Sinon la journée à commencé tôt, avec ma Chérie nous nous sommes réveillé vers six heure et nous avons somnolé jusqu’à sept heure quarante, puis routine, petit déjeuner, en attendant d’accompagner les enfants à la piscine du Carrousel
En allant rejoindre le bus nous avons vu que la fontaine de la place de république était pleine de mousse ce qui n’a pas manqué de choquer quelques esprits étroits : c’est sale, dégoutant et moche, pardon, sale et dégoutant ? C’est du bain moussant, ou du gel douche donc ta toilette haaaaa sacré Simon, et puis moche ? Oui comme la neige en ville et puis le beau le moche, ce sont des valeurs tellement subjective … Bon bref, sinon, le même Simon et Madame Moulin surveillent Angelo comme le lait sur le feu, car la dernière fois, à la piscine, il a été à l’origine d’un pétage de plomb d’Edy, mais le vrai problème, c’est qu’eux même sont incapable de tenir un gosse de dix ans perturbé et à qui ils ont fini par laisser faire ce qui l’avait perturbé et avec qui Angelo s’entend plutôt bien. Bref accompagnement activité piscine avant le repas avec ma Chérie : un délicieux poisson avec des haricots plats … Mmm merci Chérie. 
J’ai eu du mal à m’endormir pour la sieste, et du coup la sonnerie m’a mis dans un état de stupeur. J’ai foncé au boulot pour treize heure. Après-midi routine quelques réglages, quelques problèmes en gros, j’ai oublié ce que j’y ai fait. Retour à la maison et soirée tranquille. 
C’est étrange parfois, j’aurai des tonnes de choses à dire et pas le temps comme pour les chroniques de « l’oiseau d’Amérique » ou celle de « Berlin Alexanderplatz », ou j’aurais aimé aller plus loin (peut-être un jour) et parfois, j’ai un peu plus de temps et rien ou pas grand-chose qui vient. 
Si, tient, une chose ce matin, j’ai eu une bribe de roman qui a germé dans ma tête. Dans un univers dystopique, genre l’oiseau d’Amérique, une femme sur le portrait de Marilena se réveille et passe ses examens physiques avant de remettre une combinaison absolument étanche. Dans ce monde il n’y a plus aucun rapport entre les hommes et les femmes, ils vivent dans des mondes séparés et tous les mois les femmes subissent une opération de routine pour prélever leurs ovaires. Une fois par mois les hommes, eux, passent une sélection particulière faites d’exploits physiques et intellectuels au bout duquel le gagnant a le droit de faire le don de sperme de sa vie. Ces prélèvements et ces dons sont ensuite envoyés dans une couveuse d’où sortent tous les habitants de la ville. Donc Marilena, après avoir passé ses examens se rend à sa fonction éducative. Mais suite à une malencontreuse panne elle se retrouve dans un désert dans lequel vivent les Zotres un peuple en harmonie avec la nature, mais avec un taux de mortalité bien évidemment très haut, bref la « confrontation » pouvait être très drôle.  
Pendant que j’y suis cela me rappelle cette pièce de théâtre que j’avais initiée il y a plusieurs mois et que j’ai fini par oublié. Un couple rentre du boulot et développe une routine quasiment identique tous les soirs. Lors de ces routines, un vase se casse et l’un des deux personnages ne peut plus aller travailler, s’établit alors une nouvelle routine. Sauf que leur univers commence à se fissurer, le personnage qui reste à la maison devant la télé, finit par voir une personne issue de la télé s’installer chez eux. Quand ils sont tous les deux, la personne retourne dans la télé. Quiproquo dans le couple. Rapport compliqué avec le nouveau.     

06-06-2022 Weekend de Pentecôte chez Maman

Nous avons passé une partie du week-end chez ma mère à Nuits-Saint-Georges. Mon frère & sa femme ont déjeuné avec nous et ma sœur est passé pour le café. Ma sœur ne va pas très bien et il faudra sans doute qu’on en parle un peu, mais là, tout le monde semble dépassé et un peu effrayé. Sinon la journée était agréable et Manu nous a choisi un film pour la soirée, Voyage au centre de la terre 2, elle a déjà trouvé bien mieux, mais maman, c’est bidonné, et c’est déjà pas mal. Il est un peu tard ce soir et je ne vais pas trop m’étendre sur les sujets, désolé.
Ce matin comme d’habitude depuis quelque temps, je me suis levé, j’ai déjeuné et je suis allé courir, un peu plus tard que d’habitude, nous étions chez maman et nous avons discuté un peu. Maman s’est même un peu fichu de ma « touche » avant que je parte courir. 7 km 32 sans trop forcer, des conditions climatiques agréables, et un parcours légèrement nivelé. Pour être honnête je suis ravi d’y être arrivé, reste à voir dans quel état je serai demain. Le reste de la journée, je suis allé bosser, j’ai cru que j’avais fait une grosse bourde sur l’agenda partagé en voulant le mettre à jour mais, je m’en suis sorti. Nous étions seuls avec Christelle sur notre site. Puis une grosse déception à Decathlon, ils n’ont pas l’étrier de frein qui correspond au vieux vélo de ma chérie, je ne sais pas comment je vais régler ce problème, pas plus que celui de l’afficheur de la voiture. 4 épisodes de Naruto, un peu de journal et hop bientôt au lit …     

Journal du jour- je ne suis pas allé à la fête des sorcières de Malain

Il a fait chaud cet après-midi. Heureusement, je suis allé courir ce matin, un peu plus tard que prévu, et donc j’ai eu un peu chaud quand même, et nous ne sommes même pas encore en été. Je vais devoir m’acclimater, je faisais 82.6 kg avant de partir et 82,2 en rentrant, j’ai donc perdu 400 gr, mais voilà ma balance « Smart Body Analyzer » de chez « Withings » me dit que je suis passé de 32,4 % de matière grasse pour 82,6 kg soit 26,8 kg au départ et je suis arrivé avec 31,3 % de 82.4 kg (25,7 kg) j’ai donc perdu 1,1 kg de matière grasse, mais uniquement 400 gr de poids … Je crois que ma balance déconne … Bon, ce n’est pas très grave, elle n’est plus très jeune, et l’important est que je sois satisfait de ma course. J’ai ensuite trainé à la maison en faisant des échauffement de Tai Chi pendant que ma Chérie nous faisait ce qui allait être un délicieux riz à la noix de coco, courgette, curry et viande hachée. Puis nous avons trainé jusqu’à ce que Manu et Angelo partent à la fête des sorcières de Malain et moi à la sieste. Oui, bon d’accord, j’ai geeké un peu sur des conneries et j’ai surtout terminé mon bouquin « l’oiseau d’Amérique » puis j’ai testé ma future séance de relaxation de « la pelle festival », tout cela plus ma sieste m’a pris deux bonnes heures. Puis j’ai fait la vaisselle, j’ai écrit sur le livre et je suis parti pour aller changer l’étrier de frein du vélo de ma chérie chez DecathlonMa voiture n’a pas voulu démarrer, batterie vide. Heureusement, suite à la semaine dernière, je m’y attendais, j’ai appelé différentes personnes, mais elles n’étaient ou pas équipées ou pas disponibles, mais il y a parfois des sauveurs : alors que je m’apprêtais à prendre le tram pour aller au Norauto de la toison d’or, Rémi Jacquet est passé en camionnette et m’a interpellé, il a, heureusement, des câbles dans son camion. Et hop , via j’ai ma nouvelle batterie. 100 boules quand même : fait chier. Retour à la maison pile-poil en même temps que ma chérie et Angelo. Soirée avec des super pizze d’Acqua e Farina et une série de 4 naruto (ep 286 à 290) sans grand intérêt. Il est tard, je bâcle … Je lance une correction et nous allons aller nous coucher, je pense.    

04-06-2022 : « l’oiseau d’Amériques » lu en 1980 relu en 2022

Je viens de terminer « l’oiseau d’Amérique » ce livre est riche, j’ai tellement de choses à dire sur ce livre que je ne sais pas par quoi commencer. Déjà une critique, cela sera fait, une critique qui n’en est pas vraiment une. Ce livre a été écrit avant Internet et Internet a changé pas mal de chose, il a été écrit, aussi, à une époque ou le plastique et le nucléaire étaient vu comme une réponse à notre société et ça génère des choses qui sont dorénavant étrange. Des plastiques inusables, des sources d’énergie infinie … 
Déjà, indéniablement, il a une vision de la robotisation relativement juste pour l’époque, « les robots ont le regard de leur créateur, des personnes qui haïssent l’humanité, sous prétexte de l’accompagner, ils la détruisent » (chercher la citation exacte), seuls les « psitaxis » (chercher le nom exact) sont amicaux. Les religieux sont d’une stupidité confondante pour l’écrivain qui semble aimer Jésus, qui voit en Jésus un symbole de la bienveillance incomprise. Les travers de l’éducation, on peut faire faire ce qu’on veut de quelqu’un qui est soumis depuis l’enfance, et la désobéissance est un acte libératoire et indispensable, mais il faut avoir un but. Les gens se suicident dans une société ou les drogues sont la solution et quand en plus les drogues sont stérilisante, le suicide devient une fin en soi, le désir d’enfant est profondément encré en l’humain, semble sous-entendre l’auteur, ou peut-être est-ce moi qui me fais plaisir ? L’éducation peut nous empêcher de voir des choses qui sont devant nous, et même si parfois, on les voit, on peut, même, refuser ce qui nous libèrerait. L’écriture, le vocabulaire est la source de la connaissance, en mettant des mots sur des sensations, on retrouve la mémoire et avec la mémoire, le temps qui passe et cette conscience du temps qui passe est ce qui nous différencie de l’animal. 
Ce qui me chagrine un peu est que Paul Bentley, un des trois personnages du livre, ouvre son esprit, certes, avec la lecture, mais surtout avec le cinéma, et surtout avec des films du début du cinéma, non pas que je nie que le cinéma puisse être artistique et libératoire, mais pour moi le cinéma est avant tout une industrie, même s’il existe quelques artisans, et même si dans l’industrie cinématographique, il peut y avoir des pépites. Mais dorénavant, je pense que le seul art qui soit est l’art vital, celui que chacun fait quand il a besoin de dire ou d’exprimer quelque chose, et cet art-là ne peut être vendu, ni même commercialisé. Mais je pense que j’aurai l’occasion d’écrire plus en profondeur sur ce que je pense de l’art. Toujours est-il que Paul Bentley se libère grâce au cinéma tout d’abord, puis de nouveau grâce à la lecture et avec la musique enregistrée sur la fin. Mais surtout, il prend conscience de ce qu’il est en écrivant son journal, et cela a donné un nouveau sens à l’idée de ce que je tente en écrivant le mien. Je m’aperçois que j’écris somme tout peu sur ce qui m’arrive dans la vraie vie et beaucoup plus sur les réactions générées par la lecture, mais il est vrai que je sors moins que je ne lis, mais je vais essayer d’écrire un peu plus sur mon quotidien qui m’échappe un peu. Le second personnage, Mary-Lou, le personnage féminin, est très étrange, car il est somme tout peu cerné, elle est original, ouverte, sexuelle, et finalement mère, tout au long du livre, on peut percevoir que l’écrivain est, par rapport au reste, étranger à la féminité. Robert Soppforth, le dernier personnage important, peut être même le plus important est un robot et un robot magnifiquement humain, un robot qui sait tout et ne fait rien, pourquoi est-il noir ? Je me pose encore la question, car cela est précisé plusieurs fois dans le livre. Il possède le savoir suprême, mais (vengeance de l’écrivain ?) il n’a pas de sexe. Il est ce que l’humanité technique a fait de plus aboutie, au point que ses fabricants lui ont même retiré la possibilité de se supprimer, il est fait sur une base humaine, on ne sait pas trop comment et dans le fond, on s’en fiche, mais toujours est-il qu’il est en haut de l’échelle du moment. Et il est conscient de ce qu’il est, mais sans réellement l’être, il est le symbole des travers d’une humanité qui se perd. Je vais arrêter là, car j’ai besoin, peut-être, de laisser passer un peu de temps avant d’aller plus loin.   

03-06-22

800 gr. J’ai pris 800 gr depuis hier. Dans l’absolu, ce n’est pas si grave. Dans les 800 gr, il y a sans doute une bonne part de l’eau que j’ai perdue hier en courant. Malgré tout, je sais que j’ai abusé des sucreries hier et que je le paie aujourd’hui. Je me suis donné une limite de 82,5 à ne pas dépasser et j’en suis à 82,8. C’est-à-dire qu’il faut que je perde 300 gr le plus rapidement possible. Donc diète. Je réfléchissais à l’impact des machines sur mes valeurs physiques, au départ; je dois le reconnaitre, je trouvais cela un peu ridicule. Mais in fine, c’est un peu comme le vocabulaire, cela permet de mettre des mots sur des sensations, de pouvoir mettre des limites tangibles. En tout état de cause, il serait dommage de se passer de ces outils. Comme dans beaucoup de cas, la machine est innocente, c’est l’usage que nous en faisons qui peut être problématique. Si je me pèse, c’est que je ne me sens pas bien dans mon corps. Et que je vois bien que je suis en surpoids. Les machines nous indiquent des valeurs moyennes, mais chacun de nous est différent. Je n’ai pas et n’aurais sans doute pas une corpulence dans les valeurs de la moyenne, mais je veux pouvoir courir le plus longtemps possible, je veux pouvoir monter les escaliers d’une traite. Je veux rester en « forme ». Ma montre et ma balance me permettent de voir avec des chiffres les excès et les progrès.  Il faut aussi que je cesse de me précipiter sur la bouffe. Il n’est pas très utile de courir pour dépenser le trop-plein … Et dès que je descends en poids même si cela n’est pas le but, j’augmente mes performances … Mais pourquoi je me jette sur la bouffe ? Qu’est-ce que je cache derrière la bouffe ? Qu’est-ce que je cherche à compenser ? Maintenant, je mange comme je lisais avant, tout et sans ordre. Sucré salé re salé sucré de nouveau, et surtout parfois sans faire attention à ce que je mets dans mon corps. Avant, je finissais les plats pour ne pas jeter, maintenant, je me perds dans la nourriture, et je dois reconnaitre que j’espère que le fait d’en parler m’aidera à voir le bout du tunnel.  

Retour en haut